19/08/2008

Un HypeCycle 2008 de transition

Author: Romain Dehaudt, Head of Revenue & Operations

gartner-hype-cycle1.jpgJe ne sais pas vous, mais pour ma part, je ne trouve pas que ces derniers mois aient été marqués par beaucoup de choses vraiment excitantes sur le terrain IT. Nous nous sommes peut-être un trop habitué à la vitesse et aux disruptions ces dernières années, les choses sont simplement en train de se décanter. Il va falloir s’y faire. Le web social domine le monde, compte ses parts de marchés, et j’observe le flot d’annonces quotidien de nouveaux services, peuplé de clônes, d’un énième service participatif, d’idées trop compliquées. Aujourd’hui Yahoo! réinvente Digg.
Il y a un an, la lecture du HypeCycle du Gartner me faisait dire que la banalisation du web 2.0 serait consommée. Le fait est qu’à la livraison annuelle du Gartner, je relève surtout que les points ont peu progressé sur la courbe et qu’ils s’empilent encore un peu plus dans la “vallée des désillusions”. Une pente que commence à descendre aussi les plateformes sociales. On retiendra au passage que le Gartner annonce un impact d’ici à deux ans sur la performance des entreprises qui ont choisi de basculer, et se fend maintenant d’un HypeCycle spécialisé sur le social software, mais ça je le sais depuis un bon moment puisque nos cousins de BlueKiwi font partie du panel.
J’ai cherché en vain le web sémantique. Est-ce parce que l’horizon qu’il se donne le fait pratiquement du scope (plus de dix ans) ? Je pense en effet qu’il faudra être patient.
Microbloguing mis à part (c’est vrai qu’en y regardant de près et malgré les downs réguliers de Twitter, ça reste le sujet qui garde un peu de fraîcheur), le plus important me semble une espèce de dichotomie entre des interfaces du web social en pleine maturation et pleins de choses qui relèvent du hard ou de la réalité (“imprimantes” 3D, robots, interfaces tactiles, réalité augmentée, etc.). Ça fait quelques temps que j’entend dire que les prochaines disruptions viendront du monde réel et le fait est qu’il y a bien plus que l’iPhone comme sensation en ce domaine.
Pour le reste, on ne peut pas ne pas dire un mot de l’entrée en force, et au pic des espérances, des préoccupations environnementales. Il est temps pour l’IT de regagner le terrain perdu du développement durable.

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