Paul Rebeyrolle
Rebeyrolles est décédé lundi et il faut mesurer à la densité des hommages à quel point l’art contemporain et la France viennent de perdre un grand créateur.
Je tenais à en dire un mot car j’appréciais tout particulièrement son style, sans concessions, l’intensité et la force de peintures marquées par le refus de tricher avec le réel, comme il le reconnaissait lui-même.
Il est vrai que c’est une oeuvre qui vous entre dans la tête, avec un parti pris d’une grande crudité sur la nature humaine, sur la mort, ou sur une vision abrupte de la nature. Une oeuvre entière, au sens premier du terme.
Certains lui trouvaient une proximité avec Francis Bacon. Certes, lui aussi ne faisait pas dans la dentelle, mais passé le parti pris radical et une proximité de trait, ce sont deux oeuvres différentes.
Boudé par les collections publiques, mais reconnu y compris par ceux qui n’étaient pas en accord avec lui, il en était arrivé à créer, de son vivant, son propre musée, dans sa ville natale d’Eymoutiers.
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